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L’accompagnement à la création d’entreprise est bénéfique, autant pour ceux qui veulent monter une nouvelle structure que pour ceux qui choisissent la reprise d’entreprise. L’accompagnement contribue à la réussite d’un projet d’entreprise, particulièrement à sa pérennité. En effet, il permet à l’entrepreneur de bénéficier de conseils de professionnels.

Cet appui peut porter sur plusieurs points :

Découvrez les accompagnements disponibles pour créer de votre entreprise.

Quels sont les organismes qui aident à la création d’entreprise ?

Les organismes d’aide à la création d’entreprise sont des alliés incontournables pour les entrepreneurs en devenir. Selon les compétences nécessaires, les interlocuteurs peuvent être différents. Leur intervention dépend essentiellement de leur expérience et de leur savoir-faire. Globalement, les intervenants les plus recherchés sont :

  • Les professionnels ayant une connaissance avérée dans un secteur d’activité donné, comme les chefs d’entreprise ou les réseaux locaux ;
  • Les spécialistes de la gestion d’entreprise, dont les fiscalistes et les experts-comptables.

Il existe plusieurs entités dédiées à l’aide à la création d’entreprise :

  • Chambres de commerce et d’industrie (CCI) ;
  • Réseaux d’entrepreneurs ;
  • Réseaux d’accompagnement ;
  • Chambres consulaires ;
  • Chambres des métiers.

Ces organismes permettent essentiellement de s’informer sur les différentes étapes à suivre pour monter une entreprise. Parallèlement, ils jouent un rôle essentiel dans la mise en relation avec les partenaires-clés, comme les organismes de financement.

Bon à savoir : il existe une aide faisant partie des dispositifs publics d’aide à la création d’entreprise : la prime régionale à la création d’entreprise qui est un financement accordé aux porteurs de projet pour encourager l’entrepreneuriat.

Se faire accompagner pour créer son entreprise : est-ce coûteux ?

Les coûts correspondant à l’accompagnement à la création d’entreprise dépendent de la nature des prestations. Les tarifs peuvent donc être très différents en fonction des professionnels.

À titre d’exemple, un expert-comptable peut facturer l’heure à 80 euros, voire 200 euros, tandis que pour un avocat, il faut prévoir 250 à 500 euros, hors taxes. D’autres professionnels préfèrent la facturation à la tâche ou forfaitaire. Par exemple, pour un business plan, le tarif peut être compris entre 500 et 1 000 euros.

L’accompagnement à la création d’entreprise peut engendrer un certain coût. Parfois, il est possible de faire valoir une prise en charge par un dispositif public. Le recours à France Travail (anciennement pôle emploi) ou à un représentant de la région ou du département est aussi envisageable. Par ailleurs, le compte personnel d’activité (CPA) constitue également une alternative. Cette prise en charge comprend notamment une formation à la création d’entreprise et une assistance sur-mesure.

Pour des coûts moins élevés, il est possible de se tourner vers des indépendants pour un devis personnalisé. En moyenne, les prestations sont disponibles dès 60 euros de l’heure, hors taxes.

Quels sont les réseaux généralistes auxquels s’adresser ?

Il existe plusieurs réseaux généralistes permettant de vous accompagner pour la création de votre entreprise.

BGE

C’est un réseau associatif destiné à tous ceux qui veulent monter une activité ou en reprendre une. En plus des formations sur différentes thématiques, il propose des outils pratiques qui permettent de personnaliser l’appui, par exemple, à travers une évaluation des aptitudes entrepreneuriales.

Bon à savoir : pour contribuer au dynamisme du réseau, plusieurs espaces de travail communautaires ont été mis en place. Ils sont entièrement équipés et des évènements y sont régulièrement organisés.

Réseau Entreprendre

Le Réseau Entreprendre est une association de chefs d’entreprise fondée en 1986. Son objectif principal est de fournir un appui technique et financier aux créateurs de projet, à titre bénévole. Ceci, pour contribuer à la création ou à la préservation d’emplois.

À noter : le Réseau Entreprendre peut consentir à divers prêts sur l’honneur. Pour les projets les plus innovants, les sommes accordées peuvent atteindre 90 000 euros.

Plateformes d’initiative locale

Les plateformes d’initiative locale (PFIL) s’engagent à contribuer au développement économique local. Elles octroient des prêts sans intérêt et sans garantie en plus de fournir un accompagnement pendant toute la durée du remboursement.

Pépinières d’entreprise

Les pépinières d’entreprise offrent des solutions d’hébergement physique, suivant des conditions profitables, pour les porteurs de projet. Ces derniers peuvent avoir accès à un local dédié et à des espaces partagés ainsi qu’à divers autres services (assistance juridique, comptables…).

Couveuses d’entreprise

Les couveuses d’entreprise sont des structures destinées aux porteurs de projet qui veulent tester leur idée sur un marché sans effectuer les démarches pour créer une société, tout en bénéficiant d’un hébergement juridique et d’un programme d’accompagnement.

Le contrat d’appui au projet d’entreprise (CAPE) est conclu pour une durée de 12 mois. Il peut être renouvelé 2 fois, et au terme du contrat, l’entrepreneur n’est pas tenu de concrétiser son idée d’entreprise.

Bon à savoir : les couveuses d’entreprise permettent au gérant ou au salarié à temps partiel de garder son emploi.

Coopératives d’activité et d’emploi

Les coopératives d’activité et d’emploi (CAE) permettent aux porteurs de projet de se former et de tester leur idée. En même temps, ils perçoivent un salaire en tant qu’entrepreneurs salariés. La gestion de leur activité est assurée par la coopérative.

À noter : dans une CAE, les demandeurs d’emploi peuvent continuer à toucher leurs allocations chômage.

Experts-comptables

Les experts-comptables proposent leur expertise en matière de comptabilité et de fiscalité. Leurs conseils sont utiles depuis la création jusqu’au développement de la société. Il faut noter que la loi PACTE (adoptée le 22 mai 2019) est venue renforcer le rôle de conseil des experts-comptables auprès des entreprises.

Quels sont les réseaux à privilégier en fonction du profil du porteur de projet ?

Pour adapter l’accompagnement à la création d’entreprise au profil du porteur de projet, certains réseaux sont à privilégier. Tous les profils peuvent bénéficier d’un accompagnement, y compris les personnes en situation de handicap. Les salariés qui veulent créer une entreprise peuvent se rapprocher d’une CAE. Pour ceux qui sont exclus du marché du travail et du système bancaire, il faut contacter l’ADIE ou France Active. Enfin, pour les habitants d’un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV), les réseaux suivants sont reconnus pour leur efficacité :

  • Entrepreneurs dans la ville ;
  • CitésLab ;
  • Les déterminés.
Quel profil ? À qui s’adresser ? 
Jeune Cap Jeunes
Adie
Femme Les premières
Action’Elles
Cnidff
Demandeur d’emploi APEC
France Travail
Individu en situation de handicap H’up entrepreneurs

 

Quels sont les réseaux à connaître en fonction du projet de création d’entreprise ?

Selon votre entreprise, vous pouvez faire appel à des réseaux spécifiques plus adaptés. Ainsi, pour une start-up numérique, les accélérateurs comme Bpifrance ou encore des réseaux comme métropoles French Tech sont à privilégier.

Pour une activité commerciale ou industrielle, il faut se tourner vers une CCI.

Enfin, pour tout projet innovant ou de technologie, il vaut mieux faire appel aux centres de ressource pour les projets innovants ou un Fab Lab.

Quelle activité ? À qui s’adresser ? 

Activité artisanale

Chambre des métiers et de l’artisanat

Activité agricole

Chambre d’agriculture


Jeunes agriculteurs


CIVAM

Projet d’économie sociale et solidaire (ESS)

Unions régionales des Scop


Avise

Activité libérale UNAPL

Quels sont les autres réseaux à connaître quand on est une start-up ?

Il existe d’autres réseaux d’accompagnement pour la création d’une entreprise telles que le réseau coopérer pour entreprendre, France travail, etc.

Réseau Coopérer pour entreprendre

Réseau Coopérer pour entreprendre regroupe des CAE qui assurent l’accompagnement des entrepreneurs. Il s’agit de structures qui permettent d’entreprendre en minimisant les risques liés au statut d’auto-entrepreneur en favorisant l’entrepreneuriat coopératif et collectif.

Agence France Entrepreneur (AFE)

L’AFE fait désormais partie de Bpifrance. L’aide aux entrepreneurs se fait à travers son Programme Bpifrance Création qui vise avant tout à mettre à disposition autant d’outils que d’informations pertinentes. Parallèlement, le réseau est particulièrement efficace pour permettre de trouver les interlocuteurs incontournables pour concrétiser les projets d’entreprise.

France Travail

France Travail encourage la création d’entreprise à travers différentes aides financières visant le retour à l’emploi. Cependant, pour en bénéficier, le porteur de projet ne doit pas nécessairement être au chômage.

Entente des Générations pour l’Emploi et l’Entreprise (EGEE)

Entente des Générations pour l’Emploi et l’Entreprise regroupe des bénévoles à la retraite qui veulent partager leur savoir-faire ainsi que leurs compétences.

France Angels

France Angels rassemble des particuliers (entrepreneurs, chefs d’entreprise, anciens cadres…) disposés à investir tout en partageant leur expérience et leurs connaissances.

Quelles sont les différentes aides à la création d’entreprise ?

Si vous souhaitez créer une entreprise, vous pouvez bénéficier de plusieurs aides selon votre situation.

Aides-creation-entreprise-internet

L’aide à la création ou à la reprise d’une entreprise (Acre)

L’Acre (aide à la création ou à la reprise d’une entreprise) correspond à une exonération temporaire de cotisations sociales. En pratique, l’entrepreneur bénéficie d’une exonération de cotisations sociales pendant la première année d’activité de l’entreprise.

Plusieurs conditions doivent être remplies afin de bénéficier de l’Acre :

  • L’entreprise doit exercer une activité économique industrielle, commerciale, artisanale ou libérale ;
  • Le créateur ou le repreneur d’entreprise doit exercer un contrôle effectif sur l’entreprise concernée ;
  • L’aide ne doit pas avoir été attribuée au cours des 3 dernières années.

Ex-Nacre (nouvel accompagnement à la création ou la reprise d’entreprise)

Depuis 2017, chaque région propose son propre dispositif d’accompagnement.

L’ex-Nacre (nouvel accompagnement à la création ou la reprise d’entreprise) est un dispositif d’accompagnement permettant à l’entrepreneur de bénéficier d’une aide dans les aspects suivants :

  • Montage du projet de création ou de reprise ;
  • Financement du projet ;
  • Démarrage de l’activité.

Les conditions et les modalités de la demande varient selon la région.

En Ile-de-France, le projet Entrepreneur#Leader est ouvert à tous mais est destiné particulièrement aux :

  • Bénéficiaires de minima sociaux ;
  • Jeunes entrepreneurs de moins de 26 ans ;
  • Personnes résidant dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville ;
  • Travailleurs en situation de handicap pour lesquels l’ensemble des prestations sont prises en charge.

Le projet d’accompagnement en Ile-de-France est composé de 3 étapes :

  1. Bâtir son projet: jusqu’à 12 heures de conseil (prix : 70 euros) ;
  2. Financer son projet ;
  3. Piloter son projet : jusqu’à 3 ans de coaching (prix : 90 euros).

Pour bénéficier de ce dispositif, il faut s’adresser à l’une des structures partenaires de la région compétente en fonction de chaque étape (BGE PaRIF, BGE ADIL, BGE Yvelines, Chambre de commerce et d’industrie – CCI, Chambres de Métiers et de l’Artisanat d’Ile-de-France, Positive Planet, Initiative Ile-de-France, France Active Ile-de-France, Réseau Entreprendre, France Active Ile-de-France).

Contrat d’appui au projet d’entreprise (Cape)

L’entrepreneur peut également bénéficier d’un accompagnement par le biais du contrat d’appui au projet d’entreprise (Cape). Il s’agit d’un dispositif permettant au repreneur ou créateur d’entreprise de bénéficier d’une aide financière et d’un accompagnement pour la réalisation du projet.

Le Cape est un contrat conclu pour une durée d’un an, renouvelable 2 fois (3 ans maximum) avec une entreprise ou association qui met à disposition de l’entrepreneur des moyens matériels et financiers. En contrepartie, l’entrepreneur s’engage à suivre un programme de préparation à la création ou à la reprise et à la gestion d’entreprise.

Le dispositif Cape est ouvert aux :

  • Demandeur d’emploi ou bénéficiaire de minima sociaux : Allocation de solidarité spécifique (ASS), Revenu de solidarité active (RSA), etc.) ;
  • Salarié à temps partiel ;
  • Dirigeant associé unique d’une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) ou d’une société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU).

L’aide à la reprise ou à la création d’entreprise (Arce)

L’Arce (aide à la reprise ou à la création d’entreprise) est une aide financière versée par France Travail aux demandeurs d’emploi qui ont pour projet de créer ou reprendre une entreprise.

Ainsi, l’Arce permet aux entrepreneurs de percevoir des indemnités chômage sous forme de capital. Depuis le 1er juillet 2023, le montant de l’Arce correspond à 60 % des droits à l’ARE restant à verser.

L’aide à la reprise ou à la création d’entreprise est ouverte aux :

  • Demandeurs d’emploi percevant l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) ou autorisé à bénéficier de l’ARE mais ne la percevant pas dès le début de l’activité ;
  • Salariés licenciés qui entreprennent leurs démarches de reprise ou création d’entreprise pendant leur période de préavis, leur congé de reclassement ou leur congé de mobilité.

Outre l’ARE, le demandeur doit remplir les conditions suivantes :

  • Bénéficier de l’Acre ;
  • Déclarer son projet de reprise ou création d’entreprise à France Travail.

Les allocations sociales

L’entrepreneur peut également bénéficier d’allocations sociales telles que l’ARE ou le RSA lorsque les conditions sont remplies.

L’allocation d’aide au retour à l’emploi

L’entrepreneur peut créer ou reprendre une entreprise et bénéficier des allocations chômage. L’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) est versée par France Travail.

Par ailleurs, pour en bénéficier, l’entrepreneur doit remplir les conditions suivantes :

  • Être privé involontairement d’emploi ;
  • Être inscrit à France Travail ;
  • Avoir travaillé au moins 6 mois au cours des 24 derniers mois (ou 36 derniers mois si vous avez 53 ans et plus).

Le revenu de solidarité active (RSA)

Le revenu de solidarité active (RSA) est versé aux personnes n’ayant pas ou ayant de faibles revenus. L’entrepreneur qui souhaite créer ou reprendre une entreprise peut continuer de bénéficier du RSA lorsque les revenus perçus ne sont pas suffisants.

Le RSA est versé aux personnes remplissant les critères suivants :

  • Être âgé de plus de 25 ans ;
  • Ou avoir moins de 25 ans et avoir au moins un enfant à charge, né ou à naitre ;
  • Ou avoir moins de 25 ans et avoir travaillé au moins 3 214 heures, soit l’équivalent de deux ans, au cours des trois dernières années (dans le cas du « RSA jeunes actifs »).

Le statut jeune entreprise innovante, de croissance ou universitaire

Le statut jeune entreprise innovante, de croissance ou universitaire (JEI-JEC-JEU) permet aux nouvelles entreprises qui investissent dans la recherche et le développement (R&D) de bénéficier d’avantages fiscaux.

Pour pouvoir bénéficier de ce statut, l’entreprise doit :

  • Employer moins de 250 salariés ;
  • Réaliser un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’euros ou détenir un bilan total inférieur à 43 millions d’euros ;
  • Réaliser des dépenses de R&D correspondant à au moins 15% des charges ;
  • Avoir un capital détenu à hauteur d’au moins 50 % par une personne physique, une autre JEI détenue à au moins 50 % par des personnes physiques, une association ou fondation reconnue d’utilité publique à caractère scientifique, un établissement public de recherche et d’enseignement ou une société d’investissement.
Bon à savoir : Il existe d’autres aides spécifiques telles que l’aide versée par l’AGEFIPH (association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées) aux personnes en situation de handicap, la Garantie égalité femmes (GEF) qui permet femmes entrepreneuses d’obtenir plus facilement un crédit lors de la création de leur entreprise, le crédit d’impôt recherche ou encore le congé pour création d’entreprise.

FAQ

Acre ou arce ?

Il s'agit de deux aides à la création d'entreprise distinctes. En effet, l'Arce est une aide financière de 60 % des droits restants à l'ARE, versée en deux fois aux créateurs ou repreneurs d'entreprise. Quant à l'Acre, elle permet de profiter d'une exonération totale ou partielle de cotisations sociales lors de la première année d'activité.

Quelles sont aides dont peut bénéficier le créateur ?

Il existe plusieurs aides destinées à la création d'entreprise telles que l'Acre, l'Arce, l'ARE, crédit d'impôt, etc.

Comment créer une entreprise ?

Pour la création d'une société, il est nécessaire de respecter plusieurs étapes :

  1. Rédaction des statuts ;
  2. Constitution et dépôt du capital social en ligne;
  3. Dépôt du dossier auprès du guichet unique de l’INPI;
  4. Publication d'une annonce de création dans un support d’annonces légales.

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Co-fondateur LegalPlace, Mehdi est diplômé du magistère DJCE et avocat. Il a exercé plus de 12 ans au sein de cabinets anglo-saxons et français en droit des sociétés, fusions-acquisition et capital investissement.

Dernière mise à jour le 28/02/2025

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Co-fondateur LegalPlace, Mehdi est diplômé du magistère DJCE et avocat. Il a exercé plus de 12 ans au sein de cabinets anglo-saxons et français en droit des sociétés, fusions-acquisition et capital investissement.