Les aides à la création d’entreprise
Dernière mise à jour le 12/02/2025
Créer mon entreprise
Les personnes qui souhaitent se lancer dans une aventure entrepreneuriale peuvent bénéficier de certaines aides à la création d’entreprise. En effet, l’entrepreneur peut bénéficier d’une aide financière, d’avantages fiscaux ou encore d’un dispositif d’accompagnement. Afin de bénéficier de ces aides, l’entrepreneur doit remplir certaines conditions et réaliser les démarches nécessaires. On fait le point avec vous sur l’ensemble de ces aides.
Quelles sont les différentes aides à la création d’entreprise ?
Si vous souhaitez créer une entreprise, vous pouvez bénéficier de plusieurs aides selon votre situation.
L’aide à la création ou à la reprise d’une entreprise (Acre)
L’Acre (aide à la création ou à la reprise d’une entreprise) correspond à une exonération temporaire de cotisations sociales. En pratique, l’entrepreneur bénéficie d’une exonération de cotisations sociales pendant la première année d’activité de l’entreprise.
Plusieurs conditions doivent être remplies afin de bénéficier de l’Acre :
- L’entreprise doit exercer une activité économique industrielle, commerciale, artisanale ou libérale ;
- Le créateur ou le repreneur d’entreprise doit exercer un contrôle effectif sur l’entreprise concernée ;
- L’aide ne doit pas avoir été attribuée au cours des 3 dernières années.
Ex-Nacre (nouvel accompagnement à la création ou la reprise d’entreprise)
Depuis 2017, chaque région propose son propre dispositif d’accompagnement.
L’ex-Nacre (nouvel accompagnement à la création ou la reprise d’entreprise) est un dispositif d’accompagnement permettant à l’entrepreneur de bénéficier d’une aide dans les aspects suivants :
- Montage du projet de création ou de reprise ;
- Financement du projet ;
- Démarrage de l’activité.
Les conditions et les modalités de la demande varient selon la région.
En Ile-de-France, le projet Entrepreneur#Leader est ouvert à tous mais est destiné particulièrement aux :
- Bénéficiaires de minima sociaux ;
- Jeunes de moins de 26 ans ;
- Personnes résidant dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville ;
- Travailleurs en situation de handicap pour lesquels l’ensemble des prestations sont prises en charge.
Le projet d’accompagnement en Ile-de-France est composé de 3 étapes :
- Bâtir son projet: jusqu’à 12 heures de conseil (prix : 70 euros) ;
- Financer son projet ;
- Piloter son projet : jusqu’à 3 ans de coaching (prix : 90 euros).
Pour bénéficier de ce dispositif, il faut s’adresser à l’une des structures partenaires de la région compétente en fonction de chaque étape (BGE PaRIF, BGE ADIL, BGE Yvelines, Chambre de commerce et d’industrie – CCI, Chambres de Métiers et de l’Artisanat d’Ile-de-France, Positive Planet, Initiative Ile-de-France, France Active Ile-de-France, Réseau Entreprendre, France Active Ile-de-France).
Contrat d’appui au projet d’entreprise (Cape)
L’entrepreneur peut également bénéficier d’un accompagnement par le biais du contrat d’appui au projet d’entreprise (Cape). Il s’agit d’un dispositif permettant au repreneur ou créateur d’entreprise de bénéficier d’une aide financière et d’un accompagnement pour la réalisation du projet.
Le Cape est un contrat conclu pour une durée d’un an, renouvelable 2 fois (3 ans maximum) avec une entreprise ou association qui met à disposition de l’entrepreneur des moyens matériels et financiers. En contrepartie, l’entrepreneur s’engage à suivre un programme de préparation à la création ou à la reprise et à la gestion d’entreprise.
Le dispositif Cape est ouvert aux :
- Demandeur d’emploi ou bénéficiaire de minima sociaux : Allocation de solidarité spécifique (ASS), Revenu de solidarité active (RSA), etc.) ;
- Salarié à temps partiel ;
- Dirigeant associé unique d’une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) ou d’une société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU).
Sous quelle forme ces aides sont-elles octroyées ?
Les aides pour les jeunes entrepreneurs peuvent prendre plusieurs formes. Dans la plupart des cas, ce sont des aides publiques mises en place soit au niveau de l’Etat soit au niveau de la région.
Le versement d’une somme d’argent
Pour la création d’une société, l’entrepreneur peut bénéficier d’une somme d’argent qui peut être remboursable ou non. Le versement de l’aide financière peut prendre plusieurs formes :
- Subvention : il s’agit d’une somme d’argent versée par l’Etat ;
- Prêt : prêt d’honneur, prêt participatif, prêt bonifié ;
- Bourse, concours, etc.
Les avantages fiscaux
Les créateurs ou repreneurs d’entreprise bénéficient d’un régime fiscal plus souple, sous certaines conditions. En effet, ils peuvent bénéficier d’un allègement fiscal qui peut prendre la forme de déduction, de réduction ou de crédit d’impôt.
Par ailleurs, l’entrepreneur peut bénéficier d’une exonération des cotisations sociales pendant les premières années d’activité.
Les entrepreneurs peuvent également bénéficier d’exonérations fiscales lors de la création de leur entreprise. Cependant, ce dispositif ne concerne que les entreprises domiciliées dans les zones suivantes :
- Les ZAFR (Zones d’Aide à Finalité Régionale) ;
- Les ZFU (Zones Franches Urbaines).
Les dispositifs d’accompagnement
Outre les aides financières, les réseaux d’aide à la création d’entreprise constituent une aide précieuse pour les entrepreneurs. En effet, ces dispositifs d’accompagnement permettent à aux entrepreneurs d’échanger sur leurs projets, de réaliser une étude de marché, d’obtenir de l’aide pour faire un business plan, etc.
Quelles sont les aides spécifiques pour les demandeurs d’emploi ?
Certaines aides concernent les demandeurs d’emploi qui souhaitent créer ou reprendre une entreprise.
L’aide à la reprise ou à la création d’entreprise (Arce)
L’Arce (aide à la reprise ou à la création d’entreprise) est une aide financière versée par France Travail aux demandeurs d’emploi qui ont pour projet de créer ou reprendre une entreprise.
Ainsi, l’Arce permet aux entrepreneurs de percevoir des indemnités chômage sous forme de capital. Depuis le 1er juillet 2023, le montant de l’Arce correspond à 60 % des droits à l’ARE restant à verser.
L’aide à la reprise ou à la création d’entreprise est ouverte aux :
- Demandeurs d’emploi percevant l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) ou autorisé à bénéficier de l’ARE mais ne la percevant pas dès le début de l’activité ;
- Salariés licenciés qui entreprennent leurs démarches de reprise ou création d’entreprise pendant leur période de préavis, leur congé de reclassement ou leur congé de mobilité.
Outre l’ARE, le demandeur doit remplir les conditions suivantes :
- Bénéficier de l’Acre ;
- Déclarer son projet de reprise ou création d’entreprise à France Travail.
L’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE)
L’entrepreneur peut créer ou reprendre une entreprise et bénéficier des allocations chômage. L’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) est versée par France Travail.
Par ailleurs, pour en bénéficier, l’entrepreneur doit remplir les conditions suivantes :
- Être privé involontairement d’emploi ;
- Être inscrit à France Travail ;
- Avoir travaillé au moins 6 mois au cours des 24 derniers mois (ou 36 derniers mois si vous avez 53 ans et plus).
Le revenu de solidarité active (RSA)
Le revenu de solidarité active (RSA) est versé aux personnes n’ayant pas ou ayant de faibles revenus. L’entrepreneur qui souhaite créer ou reprendre une entreprise peut continuer de bénéficier du RSA lorsque les revenus perçus ne sont pas suffisants.
Le RSA est versé aux personnes remplissant les critères suivants :
- Être âgé de plus de 25 ans ;
- Ou avoir moins de 25 ans et avoir au moins un enfant à charge, né ou à naitre ;
- Ou avoir moins de 25 ans et avoir travaillé au moins 3 214 heures, soit l’équivalent de deux ans, au cours des trois dernières années (dans le cas du « RSA jeunes actifs »).
Quelles sont les autres aides à la création d’entreprise ?
Il existe des aides à la création d’entreprise spécifiques telles que l’aide à la création d’une entreprise innovante, le crédit d’impôt recherche (CIR) ou encore l’aide octroyée aux personnes handicapées souhaitant créer ou reprendre une entreprise.
Le statut jeune entreprise innovante, de croissance ou universitaire
Le statut jeune entreprise innovante, de croissance ou universitaire (JEI-JEC-JEU) permet aux nouvelles entreprises qui investissent dans la recherche et le développement (R&D) de bénéficier d’avantages fiscaux.
Pour pouvoir bénéficier de ce statut, l’entreprise doit :
- Employer moins de 250 salariés ;
- Réaliser un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’euros ou détenir un bilan total inférieur à 43 millions d’euros ;
- Réaliser des dépenses de R&D correspondant à au moins 15% des charges ;
- Avoir un capital détenu à hauteur d’au moins 50 % par une personne physique, une autre JEI détenue à au moins 50 % par des personnes physiques, une association ou fondation reconnue d’utilité publique à caractère scientifique, un établissement public de recherche et d’enseignement ou une société d’investissement.
Voici un tableau répertoriant les avantages fiscaux et sociaux du statut de JEI-JEC-JEU :
Avantages fiscaux | Avantages sociaux |
100% d’exonération d’impôts sur les bénéfices la première année de demande du statut
50% l’année suivante |
Exonération de cotisations patronales d’assurances sociales et d’allocations familiales |
Totale exonération sur leur part des propriétés bâties durant 7 ans | |
Exonération de cotisation foncière des entreprises (CFE) durant 7 ans |
Le crédit impôt recherche (CIR)
Le crédit d’impôt recherche (CIR) est un dispositif d’aide aux activités de recherche et de développement. Il s’agit d’une déduction d’impôt visant à améliorer l’innovation et la compétitivité des entreprises.
Le CIR concerne essentiellement les TPE et PME. Il n’existe toutefois aucune limite de taille pour en profiter, de sorte que les grandes entreprises peuvent aussi y recourir.
Les taux d’exonération sont les suivants :
- 30% pour les dépenses inférieures ou égales à 100 millions d’euros ;
- 5% pour les dépenses supérieures.
Le congé création
Les salariés souhaitant monter un projet entreprenariat peuvent tout à fait demander à bénéficier d’un congé pour création d’entreprise. Ce dispositif leur permet de suspendre leur contrat de travail pour une durée d’un an renouvelable, le temps pour eux de lancer leur entreprise.
L’avantage principale réside dans le fait que le salarié s’assure de retrouver son emploi à l’issue de cette période de congé, si toutefois son projet entrepreneurial venait à échouer.
L’AGEFIPH
L’AGEFIPH (association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées) accorde des subventions aux entrepreneurs en situation de handicap souhaitant créer leur entreprise.
D’un montant forfaitaire de 3 000 €, cette aide à la création d’entreprise permet d’accompagner et de participer financièrement à l’installation et au démarrage d’activité de la personne handicapée. Elle doit ainsi être demandée en amont de l’immatriculation ou de la reprise de l’entreprise.
Cette aide est ouverte lorsque les conditions suivantes sont remplies :
- Toute personne en situation de handicap ayant réalisé une étude approfondie de son projet avec l’appui d’un expert habilité par l’Agefiph ou la région en amont de la création ou reprise de son entreprise (date d’immatriculation) ;
- La demande doit être déposée avant l’immatriculation de l’entreprise (ou dans les 6 mois qui suivent, sous réserve d’avoir bénéficié d’un accompagnement par un expert habilité par l’Agefiph ou la Région et d’avoir obtenu un avis favorable de viabilité préalablement à l’immatriculation) ;
- La personne doit détenir la majorité des parts dans l’entreprise lui assurant le pouvoir de décision. Par exemple, dans le cas d’une entreprise de deux dirigeants, la personne qui fait la demande à l’Agefiph doit détenir au moins 50% des parts ;
- Les cas de créations d’activité saisonnière, d’associations, de Sociétés Civiles Immobilières, d’Entreprises d’Insertion par l’Activité Économique et de Sociétés de Fait ne peuvent bénéficier de l’aide de l’Agefiph ;
- Le projet doit être d’un montant au moins équivalent à 7 500 €, financé par un apport personnel effectif (fonds propres, prêt, emprunt…) de 1 200 €, de l’aide forfaitaire de l’Agefiph de 3 000 € et de toute autre source de cofinancements ;
- La personne qui fait la demande doit présenter un plan de financement équilibré reprenant les dépenses et les ressources nécessaires au bon démarrage de l’activité.
La Garantie égalité femmes (GEF)
Afin de diminuer les inégalités hommes/femmes dans le monde de l’entreprenariat, des aides à la création d’entreprise leurs sont spécifiquement dédiées.
La Garantie égalité femmes (GEF) est l’une d’entre elles. Elle permet notamment aux bénéficiaires d’obtenir plus facilement un crédit lors de la création de leur entreprise. En effet, la GEF propose de couvrir 80% de l’emprunt bancaire contracté par une femme dans le cadre de son lancement d’activité, dans la limite de 50 000€.
La durée de la Garantie égalité femmes est de 7 ans maximum. Le prêt garanti doit être d’une durée minimum de 24 mois.
Comment obtenir ces aides ?
L’état français est à l’initiative de la majorité des aides à la création d’entreprise en France. La majorité des aides sont ainsi publiques, et peuvent être réclamées auprès de :
- France travail (ARCE, ARE) ;
- La Caisse d’allocation familiale dont vous dépendez (RSA, prime d’activité, etc.) ;
- La Chambre du commerce et de l’industrie (CCI), la Chambre des métiers et de l’artisanat (CMA), la Chambre de l’agriculture ou Union nationale des professions libérales (UNAPL).
Au niveau de la région et du département du siège social de l’entreprise, certaines aides spécifiques peuvent être mises en place, et plus particulièrement dans les zones géographiques nécessitant une redynamisation (ZFU, ZAFR, AFR, ZRR, BER, QPPV).
Il vous faudra ainsi vous rapprocher des institutions régionales pour vous renseigner plus amplement sur les dispositifs mis en place au niveau local.
Par ailleurs, il existe différents moyens de financer son projet de création ou de reprise d’entreprise.
On peut par exemple citer :
- Le financement personnel : apport de sommes d’argent ou de biens provenant de vos propres fonds ;
- Les prêts : les établissements de crédits sont généralement enclins a prêter aux entrepreneurs dont le projet est viable et sérieux ;
- Le financement participatif : également appelé crowdfunding, le financement participatif consiste à mettre en ligne une cagnotte afin que les tiers intéressés puissent investir dans votre projet ;
- La love money : il s’agit de sommes d’argent investies par vos proches (famille, amis, etc.) dans votre projet ;
- Les business angels : il s’agit généralement de personnes physiques choisissant d’investir dans des sociétés prometteuses.
Voici une courte vidéo vous expliquant les démarches à accomplir pour créer une entreprise tout en bénéficiant du chômage :
Tableau récapitulatif des aides à la création d’entreprise
Voici un tableau récapitulant les principales informations à retenir concernant les aides à la création d’entreprise :
Dispositif d’aide | Personnes concernées | Nature de l’aide |
ACRE | Tous les créateurs ou repreneurs d’entreprises éligibles | Exonération partielle de charges sociales pendant la première année |
Ex-NACRE | Les conditions diffèrent selon la région | Montage et financement du projet de création ou de reprise ; Accompagnement du démarrage de l’activité |
ARE | Demandeurs d’emploi | Maintien des allocations chômage |
ARCE | Demandeurs d’emploi | Versement des allocations chômage sous forme de capital |
RSA et prime d’activité | Demandeurs d’emploi | Aide financière |
CAPE | Entrepreneurs en devenir ; dirigeants associés de SASU ou d’EURL sauf salariés à temps plein | Aide financière et accompagnement |
AGEFIPH | Entrepreneurs en situation de handicap | Aide financière accordées aux entrepreneurs handicapés |
JEI | Entreprises qui ont des dépenses de recherche et développement | Exonérations fiscales et sociales pour les entreprises innovantes |
GEF | Femmes entrepreneures | Couverture d’emprunt bancaire |
CIR | Entreprises qui ont des dépenses de recherche et développement | Réduction d’impôt |
FAQ
Qu’est-ce qu’une aide à la création d’entreprise ?
Sont considérées comme telles, toutes les aides que peut solliciter un entrepreneur dans le cadre de son projet. Ces aides peuvent avoir différentes finalités : financer une partie du projet, réduire les charges de l’entrepreneur par des subventions accordées par l’Etat, accompagnement dans la gestion d’entreprise, etc.
Qui sont les acteurs à l'initiative de ces aides ?
La grande majorité des aides sont des aides publiques. En effet, l'acteur principal des aides à la création ou à la reprise d'entreprise est l'Etat. Toutefois, existe d'autres organismes qui peuvent proposer ce type d'aides, comme les associations, fondations, organismes de formation, etc...
Quelles aides pour l'auto-entrepreneur?
Il existe plusieurs aides destinées aux micro-entrepreneurs telles que l'Acre, l'Arce, l'ARE, crédit d'impôt, etc.
Dernière mise à jour le 12/02/2025
Bonjour et merci pour vos travaux utiles et informatifs, Vous indiquez qu’il n’est pas necessaire de faire une demande d’ACRE lors de la creation d’entreprise car son attribution serait automatique. Je me permettrais de vous faire part de mon experience au sujet de l’ACRE. Suite a l’immatriculation INSEE en mai 2020, les URSSAF m’ont dit qu’il fallait faire une demande dans le premier mois suivant la creation d’entreprise sans quoi je n’en beneficierai pas et il ne serait pas possible de demander l’ACRE plus tard. Ce que j’ai fait et je l’ai effectivement obtenu l’ACRE. Mais il faut la demander.… Lire la suite »
Bonjour,
Merci pour ces informations tres instructives cependant j’aimerais savoir si il est possible de cumuler toutes ces aides pour un projet d’auto entrepreneur ?
Merci d’avance
Bonjour,
Il est effectivement possible de cumuler les aides à la création d’entreprise. Cependant, il faudrait remplir les conditions.
En vous souhaitant une belle journée,
L’équipe LegalPlace
Bonjour,
alors moi j’essaye de trouver des informations sur un sujet bien précis mais je ne trouve aucune réponse.J’ai crée mon entreprise en Colombie mais je suis domicilié en France.Le but est d’exporter les vêtements en France.Ma question serait de savoir si je suis éligible à L’ACRE résidants en France mais que mon entreprise est colombienne?
Bonjour, L’ACRE est une aide destinée aux personnes souhaitant créer ou reprendre une entreprise en France. Vous ne pouvez donc pas en bénéficier si votre entreprise est domiciliée à l’étranger. Cependant, vous pouvez vous tourner vers divers organismes susceptibles d’optimiser la création et la gestion de votre entreprise en Colombie : Partenariat France, la chambre de commerce franco-colombienne, le Centre français de commerce extérieur, la Direction des relations économiques extérieures, Business France etc… Nous vous invitons à consulter notre article sur le sujet de la création d’entreprise à l’étranger pour de plus amples informations. En espérant avoir su répondre à… Lire la suite »