Créer une petite entreprise
Dernière mise à jour le 01/04/2025
La création d’entreprise et notamment d’une petite entreprise, suppose l’existence d’une idée à exploiter.
Cette nouvelle aventure doit tout d’abord débuter par le choix de la forme juridique appropriée ainsi, par la suite, que l’accomplissement des formalités de création d’entreprise. Les démarches de création ont lieu selon des étapes à accomplir dans un ordre précis.
Que faire avant de créer votre petite entreprise ?
Sous certaines conditions, toute personne de nationalité française peut créer son entreprise. Toutefois, la procédure est souvent longue donc il peut être intéressant de participer à une formation à la création d’entreprise. Cela donne la possibilité de savoir comment créer une société en France et ainsi d’assurer la gestion de l’entreprise.
En effet, beaucoup d’entre elles ne survivent pas à leur première année d’activité par manque de ressources ou par l’adoption d’une mauvaise stratégie. Afin de pallier une telle situation, voici quelques conseils afin d’assurer la pérennité de votre projet d’entreprise :
- Assurez-vous que la passion à l’origine de votre idée soit encadrée par une stratégie raisonnable ;
- Prenez conscience de vos forces et lacunes avant de monter votre société. Au besoin, comblez vos lacunes par des formations adaptées ou des tiers compétents ;
- Trouvez une dénomination sociale;
- Réaliser une bonne étude de marché afin de déterminer la faisabilité du projet ;
- Optimiser votre visibilité en concevant un site internet dès la création de l’entreprise ou bien en créant votre entreprise sur internet;
- Prenez en compte les avis et conseils de votre entourage au sujet de votre idée ;
- Définissez les différentes formalités de création et de démarches administratives à accomplir.
Comment ouvrir sa petite entreprise ?
Créer une petite société (une marque, une entreprise de service aux entreprises, une entreprise de sécurité privée, un magasin de vêtement) nécessite d’abord de trouver une idée d’entreprise à développer.
Etape 1 : Comment trouver une idée à développer ?
Afin de trouver une idée de création d’entreprise, vous pouvez vous baser sur :
- Les nouvelles tendances : elles permettent de trouver une idée d’entreprise qui n’est pas encore exploitée ;
- Son activité actuelle : on peut développer un type d’activité qui s’inscrit dans la même lignée que son emploi actuel. Cette technique est très employée, puisqu’elle suppose que l’entrepreneur connaisse déjà sa future activité. Un pharmacien par exemple peut facilement se tourner vers l’ouverture d’une pharmacie pour sa future activité.
Etape 2 : Tester son idée de création d’entreprise
En effet, tester la fiabilité de son projet est primordial avant de se lancer. Concrètement, cela suppose de se mettre dans la peau d’un investisseur et de se poser le plus honnêtement possible, les mêmes questions que lui, comme par exemple:
- « L’idée fixée répond-elle à un besoin précis ? » ;
- « Le besoin défini est-il commun ou limité à une catégorie de personnes ? » ;
- « Les utilisateurs accepteront-ils de payer pour ce type de service ? ».
À l’issue de ce test, l’idée pourra se voir être confirmée, infirmée ou bien partiellement validée avec un besoin de réajustement.
Dans le cas où ce projet ne rencontrerait que des réponses favorables aux questions ci-dessus, la prochaine étape pour cette petite entreprise serait de réaliser une étude de marché.
Etape 3 : Faire une étude de marché
Cette phase est capitale puisqu’elle permet de définir les bases du projet, notamment sa faisabilité. En effet, c’est au cours de cette étape que l’entrepreneur définit les forces et les faiblesses de son projet.
Non seulement il fixe les hypothèses sur l’idée de création, mais en plus, il prévisualise son chiffre d’affaires. Pour tout dire, il se projette dans la réalisation de son idée.
Etape 4 : Établir un business plan
Le business plan est un document important. C’est grâce à lui qu’il est possible au futur entrepreneur d’obtenir un financement auprès des investisseurs. Il est notamment rédigé de façon à rendre compte de :
- La raison d’être de l’entreprise et de la stratégie de développement ;
- La cible de l’entreprise grâce à l’étude de marché ;
- Son processus de création-fabrication ;
- Son chiffre d’affaires envisagé et des besoins financiers pour y parvenir ;
- La part de marché évaluée.
Muni du business plan, le futur entrepreneur pourra alors rechercher un financement.
Etape 5 : Rechercher le financement
Au même titre qu’une société de plus grande envergure, une petite entreprise nécessite un financement initial.
Il en existe 4 types :
- Interne : il consiste à réunir les apports des associés ;
- Externe : il peut être obtenu par financement participatif ;
- Bancaire : ce sont les prêts ou crédits ;
- Gouvernemental : regroupe les aides étatiques (ACRE, NACRE, etc.).
Etape 6 : Les dernières étapes
Pour créer sa petite entreprise, il faudra ensuite :
- Choisir son local : il pourra être le siège social de l’entreprise ;
- Déposer le nom ou la marque ;
- Rédiger et procéder à l’enregistrement des statuts;
- Immatriculer la petite entreprise : l’immatriculation se fait auprès du CFE compétent et lui permettra de figurer sur les registres officiels correspondant à son activité (RCS, RM, RNE, répertoire spécial aux agents commerciaux, répertoire spécifique des professions libérales).
Quel statut juridique adopter ?
L’entrepreneur doit choisir quelle forme juridique est la plus adaptée à son projet.
Pour procéder à un tel choix, il convient d’analyser ces statuts juridiques pour connaître leurs avantages et inconvénients.
Forme juridique | Avantages | Inconvénients |
Société par actions simplifiée (SAS) | -Fonctionnement simple
-Capital social libre |
-Coût élevé de création
-Lourd fonctionnement |
Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) | -Responsabilité limitée
-Cession facile du patrimoine |
-Coût élevé de création
-Fonctionnement lourd |
Entreprise individuelle (EI) | -Simplicité de constitution
-Liberté d’action du dirigeant |
– Imposition limitative |
Auto-entrepreneur (ou micro-entreprise) | -Absence de TVA à facturer
–Cotisations sociales simples |
-Chiffre d’affaires limité
-Calcul des charges sur CA* |
Société en nom collectif (SNC) | -Absence de seuil de capital
-Fermeture possible |
-Fonctionnement formel
-Départ de société difficile |
Société à responsabilité limitée (SARL) | -Responsabilité limitée
-Société évolutive |
-Fonctionnement formel
-Coût élevé de constitution |
Société Anonyme (SA) | -Responsabilité limitée
-Transmission d’actions facile |
-Fonctionnement formel
-Désignation du CC* |
*CA : chiffre d’affaires
*CC : commissaire aux comptes
Comment ouvrir une micro-entreprise ?
Dans le cadre de la création d’une petite entreprise, l’auto-entreprise ou micro-entreprise (qui est une forme simplifiée de l’entreprise individuelle) est une option particulièrement populaire, surtout pour ceux qui souhaitent démarrer une activité à moindre coût et avec une gestion simplifiée.
Voici des détails pratiques pour l’ouverture d’une micro-entreprise, qui peut être une excellente solution pour tester votre projet entrepreneurial.
Vérifiez votre éligibilité au régime de la micro-entreprise
Avant de vous lancer dans l’ouverture de votre micro-entreprise, il est crucial de vérifier que vous êtes éligible à ce régime.
Le choix du statut juridique est une étape clé. Le régime de la micro-entreprise s’applique aux activités dont le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas certains seuils : 188 700 € pour les activités commerciales (vente de biens) et 77 700 € pour les prestations de services. Si vous prévoyez un chiffre d’affaires supérieur, vous devrez envisager un autre statut, comme l’entreprise individuelle ou la SASU.
Assurez-vous également que votre activité est compatible avec ce régime, car certaines professions réglementées peuvent en être exclues.
Déclarez votre micro-entreprise auprès des autorités compétentes (Urssaf Auto-entrepreneur et Guichet Unique de l’INPI)
Une fois que vous avez confirmé votre éligibilité, l’étape suivante consiste à déclarer votre activité.
Depuis 2023, toutes les démarches d’immatriculation des entreprises, y compris celles des micro-entrepreneurs, doivent se faire via le Guichet Unique de l’INPI. Vous vous inscrirez en ligne sur le site officiel de l’INPI, en fournissant vos informations personnelles et le type d’activité exercée.
Une fois votre inscription validée, vous serez directement affilié à l’Urssaf en tant que micro-entrepreneur. L’Urssaf sera en charge de la collecte de vos cotisations sociales, et vous recevrez votre numéro SIRET qui vous permettra de démarrer votre activité en toute légalité. Il est important de bien vérifier que vos déclarations de chiffre d’affaires soient effectuées régulièrement, soit mensuellement ou trimestriellement, selon votre choix.
Choisissez vos options fiscales et sociales
Dans le cadre de la création de votre micro-entreprise, vous aurez à choisir un régime fiscal adapté à votre activité.
Si vous souhaitez simplifier vos démarches fiscales, vous pouvez opter pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu, qui vous permet de payer vos cotisations sociales et vos impôts en même temps, sur la base de votre chiffre d’affaires.
Si ce n’est pas le cas, vous devrez effectuer des déclarations périodiques, comme nous l’avons évoqué dans l’article principal pour les petites entreprises. Assurez-vous de bien comprendre les implications fiscales et sociales de votre choix pour éviter toute confusion.
Assurez votre activité
Bien que le statut de micro-entrepreneur soit simplifié, cela ne signifie pas que vous êtes exempté de certaines responsabilités.
Certaines activités peuvent nécessiter des assurances spécifiques, telles que la responsabilité civile professionnelle, qui est souvent obligatoire pour les métiers réglementés.
Lancez votre activité en toute légalité
Une fois toutes les démarches administratives complètes, vous êtes prêt à lancer votre activité.
Pour séparer vos finances professionnelles et personnelles, il est fortement recommandé d’ouvrir un compte bancaire professionnel. Il vous sera également nécessaire de tenir à jour vos déclarations de chiffre d’affaires, que vous effectuerez chaque mois ou chaque trimestre. Cette étape fait partie des obligations courantes d’une petite entreprise, et le respect des délais est essentiel pour éviter toute pénalité.
La micro-entreprise représente donc une option pratique et accessible pour démarrer votre petite entreprise. Elle vous permet de vous concentrer sur le développement de votre projet sans trop de contraintes administratives.
Comment monter votre société ?
Si vous prévoyez de développer rapidement votre activité, il peut être pertinent d’opter pour une forme de société plus adaptée à vos besoins. Créer une petite entreprise sous forme de société, comme une SAS ou une SARL, offre plus de flexibilité, notamment en termes de gestion, de financement et de partage des bénéfices.
Choisissez la forme juridique de votre société
L’étape clé pour monter votre société consiste à choisir la forme juridique qui correspond le mieux à votre projet.
Contrairement à la micro-entreprise, les sociétés offrent des possibilités de développement et d’organisation plus complexes. Vous pouvez choisir une SAS (Société par Actions Simplifiée), une SARL (Société à Responsabilité Limitée), une SASU ou une EURL, par exemple.
Chaque forme a ses avantages en fonction de vos objectifs : responsabilité limitée, flexibilité dans la gestion, possibilité de s’associer ou d’avoir des actionnaires, etc.
Ce choix aura également des impacts sur votre fiscalité, votre gestion sociale, ainsi que sur vos obligations comptables.
Rédigez les statuts de la société
Une fois la forme juridique choisie, vous devrez rédiger les statuts de votre société.
Ces statuts définissent les règles de fonctionnement interne de votre entreprise : la répartition du capital, les pouvoirs des dirigeants, les modalités de prise de décision, et bien plus. Ils sont essentiels pour encadrer juridiquement la société et éviter des litiges internes.
Il est fortement recommandé de faire appel à un professionnel pour vous aider à rédiger des statuts adaptés à votre projet, notamment si vous prévoyez d’accueillir des investisseurs ou des associés.
Constituez le capital social
Pour créer une société, vous devez déterminer un capital social et le déposer sur un compte bancaire professionnel ouvert au nom de la société.
Ce capital social peut être composé d’argent, de biens ou d’autres apports, selon les règles de la forme juridique choisie.
Le montant du capital social peut varier, mais il n’est pas toujours nécessaire de constituer un capital important, en particulier pour des structures comme la SASU ou l’EURL.
Immatriculez votre société
Après avoir rédigé les statuts et constitué le capital social, vous devez procéder à l’immatriculation de votre société.
Depuis 2023, l’immatriculation des sociétés se fait désormais via le Guichet Unique de l’INPI, qui centralise l’ensemble des démarches administratives liées à la création d’une entreprise. Ce guichet remplace les démarches auprès des Greffes des Tribunaux de Commerce et des Centres de Formalités des Entreprises (CFE). Vous devrez compléter un formulaire en ligne et fournir tous les documents nécessaires (statuts, justificatif de domicile, etc.).
Une fois cette étape réalisée, vous obtiendrez votre numéro SIRET et l’extrait K-bis, document officiel attestant de l’existence légale de votre entreprise.
Déclarez vos obligations fiscales et sociales
Une fois votre société immatriculée, vous devez déclarer vos obligations fiscales et sociales. Selon la forme juridique choisie, vous devrez vous inscrire auprès de l’Urssaf, de la Caisse des Dépôts et Consignations, et éventuellement d’autres organismes spécifiques à votre activité.
Vous devrez également choisir votre régime fiscal, comme l’impôt sur les sociétés (IS) ou l’impôt sur le revenu (IR), et définir les modalités de paiement de vos cotisations sociales. Une bonne gestion de ces obligations est essentielle pour assurer la pérennité de votre entreprise.
Ouvrez un compte bancaire professionnel
Enfin, une étape souvent négligée mais fondamentale : l’ouverture d’un compte bancaire professionnel.
Ce compte sert à séparer vos finances personnelles de celles de l’entreprise, ce qui est crucial pour une bonne gestion financière. Il est également indispensable pour déposer le capital social et recevoir les paiements des clients. Cela vous permet d’assurer une gestion transparente et conforme aux exigences légales.
Quels secteurs pour une petite entreprise?
La première étape est de trouver l’idée à développer. Et ce ne sont pas les idées de création d’entreprise, même à petit budget, qui manquent. Il faut néanmoins faire un choix judicieux en fonction du secteur d’activité envisagé.
Le secteur de l’alimentaire
Ces dernières années, le secteur de l’alimentaire connaît un certain essor, surtout avec l’avènement des commerces de proximité. Outre les supermarchés et supérettes, les boutiques de vente de produits plus sains et éco-responsables bénéficient d’un véritable engouement.
Créer une petite entreprise peut par exemple consister à orienter son activité vers la biscuiterie, la confection de glaces, de chocolat, de foie gras, de thé et de café, etc. De plus, un autre concept consiste à envisager d’assurer un service de livraison à domicile. Cette option est surtout adoptée par les personnes qui souhaitent créer une entreprise en ligne.
Il peut aussi s’agir d’ouvrir une épicerie, d’ouvrir un petit restaurant, d’ouvrir une boucherie ou encore d’ouvrir un petit bar, ouvrir une pizzeria etc.
Le secteur de l’immobilier
En France, on compte plus de 25 000 travailleurs indépendants dans le domaine de l’immobilier. La plupart sont des mandataires immobiliers. Cette activité d’indépendant, autrefois marginalisée, est adoptée par de nombreux professionnels y compris les agences immobilières. Ils peuvent en effet exercer comme agent commercial immobilier sous le statut juridique d’auto-entrepreneur ou bien agent immobilier indépendant.
Le secteur des travaux en bâtiment
Un entrepreneur qui envisage de se lancer dans ce domaine peut opter soit pour l’intermédiation, soit pour la spécialisation.
- L’intermédiation consiste à réaliser des tâches de courtage en travaux.
- La spécialisation, quant à elle, comme l’indique son nom, consiste à créer une entreprise spécialisée dans la réalisation de travaux. Plomberie, électricité, menuiserie, maçonnerie…
Les services aux particuliers
En dehors des entreprises classiques de services aux particuliers, de nouvelles formes d’activité changent l’aspect du domaine. Parmi les activités envisageables, on peut citer les studios de photographie, centres d’impression 3D, boutiques de réparation de smartphones, centres d’éducation canine, etc.
Il est également possible de créer une petite entreprise spécialisée dans le domaine des loisirs pour les particuliers. C’est le cas de la création d’activités tournant autour de l’univers des jeux de parcs ou d’escape games pour les plus âgés.
Les services aux professionnels
Même si les sociétés spécialisées dans les services aux professionnels sont nombreuses, certaines autres activités peuvent être réalisées. Par exemple, l’entrepreneur peut proposer de :
- Faire des traductions de texte dans une langue donnée ;
- Réaliser des missions de conseil en marketing et en ressources humaines ;
- Offrir des services de stockage de données au sein des entreprises ;
- Être relecteur-correcteur des documents d’une entreprise ;
- Être un commercial pour l’entreprise, etc.
Le domaine de la mode
Le secteur de la mode n’est pas exempt d’idées de création.
Par exemple, l’entrepreneur peut créer du prêt-à-porter. Bien sûr, il convient d’en avoir les moyens. Sinon, suivant ses compétences, il peut intervenir en tant que spécialiste de l’habillement des enfants ou des adultes. Il peut aussi servir en tant que conseiller en habillement de type sportif.
Voici une vidéo vous permettant de comprendre comment créer une petite entreprise :
Quel est le coût de création d’une petite entreprise ?
La création d’une petite entreprise en France en 2025 implique divers frais qu’il est essentiel d’anticiper pour assurer le bon démarrage de votre activité. Voici un aperçu des principaux coûts à prévoir :
Frais d’immatriculation
Entreprise individuelle (EI) : les frais varient selon la nature de l’activité :
-
- Activité commerciale : environ 24 €.
- Activité artisanale : environ 45 €.
- Activité libérale : généralement gratuite.
Société commerciale (SARL, SAS, etc.) : les frais d’immatriculation s’élèvent à environ 38€.
Publication d’une annonce légale
Lors de la constitution d’une société, vous devez publier une annonce légale dans un journal habilité. Le coût est désormais forfaitaire selon la forme juridique de l’entreprise et le département de création, variant entre 123 € et 462 € en 2025.
Rédaction des statuts
Si vous optez pour une société, la rédaction des statuts est une étape incontournable. Faire appel à un professionnel (avocat, notaire) peut coûter entre 500 € et 3 000 €, selon la complexité de votre projet.
Dépôt du capital social
Pour les sociétés, un capital social minimum est requis :
- SARL, SAS : aucun minimum légal, mais un capital d’au moins 1 € est recommandé ;
- SA : minimum de 37 000 €.
Les frais bancaires liés au dépôt du capital varient entre 0 € et 100 €.
Autres frais à considérer
- Compte bancaire professionnel : obligatoire pour les sociétés, les frais varient selon les banques ;
- Assurances professionnelles : fortement recommandées, les primes dépendent de votre secteur d’activité ;
- Frais annexes : accompagnement par un expert-comptable, formation, achat de matériel, etc.
Le coût de création d’une petite entreprise dépend de nombreux facteurs, notamment de la forme juridique choisie et de la nature de votre activité. Il est donc essentiel de bien planifier votre budget pour démarrer votre entreprise dans les meilleures conditions.
FAQ
Quel type d'entreprise créer ?
La personne qui souhaite lancer son activité peut choisir entre plusieurs statuts juridiques. Pour faire ce choix, il convient d'analyser les différents statuts, leurs propriétés, avantages et inconvénients. Il existe ainsi la SAS, l'EURL, l'EI, l'auto-entreprise, la SNC et la SA.
Comment créer une entreprise sans argent ?
Pour créer une entreprise sans argent, il convient d'établir un business plan précis et performant rendant compte des forces du projet. En effet, c’est grâce à lui qu’il est possible d’obtenir un financement auprès des investisseurs et notamment de bénéficier des aides à la création ainsi qu’un financement externe ou bancaire.
Quel statut choisir pour une petite entreprise ?
Selon les choix et envies de la personne qui lance son activité, le statut le plus adapté varie. En effet, pour choisir le meilleur statut possible, il faut impérativement prendre en compte plusieurs critères comme le type d'activité, le secteur, la responsabilité, la pérennité sociale de l'entreprise...
Dernière mise à jour le 01/04/2025
Je voudrais avoir de l’experience dans le domaine de la creation d’une entreprise si vous permettez
Bonjour,
Pour vous renseigner sur la question, je vous laisse consulter notre article sur la question : https://www.legalplace.fr/guides/creation-micro-entreprise/.
En espérant que cette réponse vous sera utile.
L’équipe LegalPlace
Bonsoir je souhaiterai créé une entreprise dans le univers de la animation audio faisant déjà à mes heures perdu de la location de sono et de prestation du.
Comment dois je m y prendre pour crée mon entreprise ?
Ai je besoin de faire un bus es plan si je ai aucun besoin de aide au financement et si je ai déjà tout le matériel pour le entreprise ?