Skip to content
[sibwp_form id=1]

Devenir carrossier, c’est un des projets que les passionnés d’automobile rêvent de concrétiser. Ces derniers peuvent se lancer sous le statut de salarié ou de travailleur indépendant. Pour exercer le métier, il est essentiel de développer un certain nombre de qualités professionnelles et de posséder diverses compétences techniques.

Le métier de carrossier consiste à redonner à un véhicule son aspect initial. À la différence du mécanicien, le professionnel se charge surtout des finitions esthétiques de la carrosserie, quels que soient l’âge et le modèle de la voiture.

Quelles sont les formations professionnelles à suivre pour devenir carrossier ?

Un CAP carrossier automobile permet de se professionnaliser dans le domaine que l’on souhaite ou non créer une entreprise. Il en est de même pour le certificat d’aptitude professionnelle :

  • Construction des carrosseries ;
  • Peintre automobile ;
  • Maintenance des véhicules ;
  • Réparation des carrosseries.

Il est également possible de devenir carrossier en étant titulaire d’un Bac pro :

  • Construction des carrosseries ;
  • Carrossier peintre automobile ;
  • Réparation des carrosseries.

Mais l’idéal serait de décrocher un BTS Conception et réalisation de carrosseries ou une licence professionnelle :

  • MTSP ;
  • Métiers de l’industrie (mécanique) ;
  • OMSA ;
  • Métiers de l’industrie (processus de mise en forme et conception des matériaux).
Bon à savoir : un CQP Carrossier peintre ou bien Tôlier véhicules anciens et historiques permet également d’accéder au métier.

Devenir carrossier : salarié ou indépendant ?

Il est possible d’exercer le métier de carrossier en tant que salarié ou bien indépendant. Le choix du statut s’effectue non seulement en fonction de la situation de l’intéressé, mais également de ses objectifs.

Salarié

Le statut de salarié permet de percevoir un revenu stable. En effet, il offre une certaine sécurité financière. De plus, il peut permettre de bénéficier d’une formation continue donnant au carrossier la possibilité de rafraîchir ses connaissances.

En effectuant son travail, ce dernier n’aura pas à gérer les tâches administratives liées à la gestion de la carrosserie. Mais avec son statut de salarié, il devra travailler à des heures fixes. Et il se peut qu’il doive attendre des années pour bénéficier d’une augmentation de salaire et obtenir une promotion.

Indépendant

En se lançant en tant qu’indépendant, le futur carrossier disposera d’une plus grande liberté dans le choix des projets et des clients. Ce statut lui offre également la possibilité de gagner plus d’argent et de développer son activité. Cependant, il présente un risque financier plus important.

D’autre part, le travailleur indépendant doit consacrer du temps à la gestion de l’entreprise. Il faudra qu’il se soucie de la :

  • Relation client ;
  • Comptabilité ;
  • Stratégie marketing ;
  • Gestion des stocks.

Comment devenir carrossier indépendant ?

Pour devenir carrossier indépendant, il est essentiel d’effectuer une préparation rigoureuse du projet avant de passer à la déclaration de l’activité sur le guichet unique de l’Institut national de la propriété industrielle.

Préparation minutieuse du projet

Pour mener à bien le projet, il convient de bien le préparer avant de se lancer. Il est toujours préférable de mener une étude de marché et de créer un business plan convaincant avant de procéder à création de l’entreprise.

Étude de marché

C’est la première étape à accomplir lorsque l’on projette de devenir carrossier indépendant. Comme l’indique son nom, l’étude de marché consiste à :

  • Analyser la demande dans la zone cible ;
  • Comprendre les besoins des clients potentiels ;
  • Identifier les concurrents.

Business plan

Appelé aussi plan d’affaires, ce document permet de définir les objectifs et la stratégie marketing du porteur de projet. Il lui donne également la possibilité de réaliser des prévisions financières et de déterminer les ressources nécessaires au démarrage de l’activité.

À noter : le document sert surtout à convaincre la banque ou les investisseurs de financer le projet.

Choix de la structure juridique

La protection sociale du dirigeant et le régime fiscal de l’entreprise dépendent du choix de la structure juridique. C’est pourquoi il est important de bien prendre au sérieux cette étape. Le futur carrossier peut choisir de se lancer sous le statut d’entrepreneur individuel ou de micro-entrepreneur s’il souhaite bénéficier de formalités de création d’entreprise à la fois simples, rapides et peu coûteuses.

En ouvrant une société de carrosserie (EURL, SARL, etc.), il devra accomplir des démarches plus nombreuses et coûteuses. De plus, il sera tenu de remplir des obligations administratives et obligations plus complexes.

Recherche de financement

Pour devenir carrossier, il est nécessaire de prévoir un investissement financier important pour couvrir les coûts de fonctionnement initiaux. La location ou l’achat d’un local requiert des fonds. Il en est de même pour l’acquisition du matériel professionnel.

Outre l’apport personnel, le futur carrossier peut compter sur la love money pour financer son projet. L’emprunt bancaire et le financement participatif figurent également dans la liste des sources de financement possibles.

Choix du local

Il est primordial de choisir un local qui est bien adapté à l’activité et respecte les normes de sécurité en vigueur. Il est également préférable qu’il soit facilement accessible. Et il faut qu’il soit assez spacieux pour accueillir de nombreux véhicules et permette d’aménager :

  • Une cabine de peinture ;
  • Un espace d’accueil ;
  • Une zone de réparation.

Création de l’entreprise

Comme expliqué précédemment, l’enregistrement de l’entreprise sur le guichet unique constitue une obligation légale si l’on veut devenir carrossier indépendant. La démarche consiste à remplir un formulaire d’immatriculation en ligne et à fournir divers documents, tels que :

  • La pièce d’identité du déclarant ;
  • Une déclaration sur l’honneur de non-condamnation ;
  • Un justificatif de domicile.

En cas de création de société, il faudra également procéder :

  • À la nomination du dirigeant ;
  • À la rédaction des statuts ;
  • Au dépôt de capital ;
  • À la publication d’un avis de constitution dans un JAL.

Pourquoi choisit-on de devenir carrossier ?

En plus d’être polyvalent, le métier de carrossier est accessible dès le niveau CAP. Il permet aux amateurs de voiture de vivre de leur passion. De plus, il offre aux profils expérimentés la possibilité de percevoir un salaire assez attractif.

Que faut-il savoir d’autre sur le métier ?

Grâce aux progrès techniques, le carrossier se sert aujourd’hui d’outils de haute technicité, parmi lesquels on peut citer le banc de mesure à laser. Par ailleurs, des connaissances en électronique, mécanique et électricité restent requises pour mener à bien son activité.

Description

Le métier ayant beaucoup évolué, il consiste surtout aujourd’hui à remplacer une pièce de carrosserie endommagée par une neuve, après un examen des dégâts et un premier diagnostic des réparations à faire. Il devient plus facile de réaliser les travaux de :

  • Débosselage ;
  • Remodelage ;
  • Planage ;
  • Redressage.

Tâches

Un certain nombre de tâches peuvent être confiées au carrossier. Outre l’identification des réparations à effectuer, ce dernier doit :

  • Déterminer le temps à consacrer au travail ;
  • Démonter les éléments endommagés pour les remplacer ou les remettre en état ;
  • Débrancher les faisceaux électroniques et électriques ;
  • S’assurer de la conformité aux normes du constructeur automobile.

À la suite d’un choc ou d’un accident, le carrossier peut alors avoir pour rôle de remplacer un pare-chocs cabossé ou de :

  • Démonter les pièces endommagées et monter les nouvelles ;
  • Remplacer une portière ;
  • Ajuster le soubassement d’une carrosserie ;
  • Peindre le véhicule ;
  • Redresser une tôle froissée.

Qualités requises

Tout carrossier doit développer un certain nombre de qualités personnelles et professionnelles pour réussir dans son domaine. Le métier requiert un bon sens :

  • De l’organisation ;
  • Du relationnel.

En plus de se montrer méthodique et disponible, le carrossier ou la carrossière doit savoir faire preuve de :

  • Patience ;
  • Minutie ;
  • Habileté ;
  • Curiosité ;
  • Adaptabilité.
Bon à savoir : il ne faut pas qu’il soit allergique à la poussière ni aux produits manipulés (peinture et solvant).

Conditions de travail

Le carrossier doit être en mesure de travailler dans un environnement bruyant. Ses horaires de travail sont variables. Et souvent, il est placé sous la responsabilité d’un chef de concession ou d’atelier selon qu’il exerce son métier au sein d’une concession automobile ou d’un garage. Il peut encadrer des apprentis et travailler en collaboration avec des mécaniciens.

Pour pouvoir exercer le métier, il est essentiel d’avoir une bonne condition physique parce qu’il est souvent nécessaire de :

  • Rester debout et dans des positions inconfortables pendant des heures ;
  • Porter des charges lourdes.

D’autre part, le carrossier doit travailler dans des locaux bien ventilés en raison de la nocivité des produits qu’il utilise pour réparer la carrosserie. Il reste alors exposé aux vents durant ses journées de travail.

Salaire

En début de carrière, le carrossier touche généralement le Smic, mais son salaire peut varier d’un garage à un autre. Parfois, il dépend même de la région où il exerce son travail. À titre d’exemple, il est souvent plus élevé en Île-de-France.

Bien entendu, il varie également en fonction des formations suivies et des spécialités. Si le salaire moyen du carrossier s’élève à 2237 euros par mois. Si ce dernier est à la fois tôlier, il touchera en moyenne 2310 euros mensuels.

Où exercer le métier de carrossier ?

Outre le garage et la concession automobile, le carrossier peut travailler au sein d’une entreprise spécialisée en carrosserie-peinture. Il a la possibilité également d’exercer son travail au sein :

  • D’une société disposant d’un parc de voitures de fonction ;
  • D’un atelier de maintenance.

Quelles sont les différentes possibilités d’évolution ?

Après quelques années d’expérience professionnelle, le carrossier peut décider de devenir contrôleur technique automobile. Il aura aussi le choix de se spécialiser dans un domaine en particulier comme la :

  • Peinture ;
  • Réparation.

Le carrossier aura la possibilité également de prétendre à un poste de réceptionnaire en atelier mécanique automobile ou de responsable :

  • D’équipe ;
  • D’atelier.

Et une fois suffisamment expérimenté, le carrossier peut ouvrir son propre garage. Sa fonction consistera à encadrer :

  • Des mécaniciens ;
  • Des garagistes ;
  • D’autres carrossiers.

FAQ

Quels sont les principaux inconvénients du métier de carrossier ?

Le métier de carrossier présente quelques inconvénients qu’il convient de connaître avant de se lancer. En plus d’être assez éprouvant, il contraint les employés à s’exposer à divers produits chimiques utilisés dans le cadre du travail, tels que le solvant et la peinture. Ces derniers peuvent pourtant abîmer leur peau, voire être nocifs pour leur santé.

Quel budget prévoir pour l’ouverture d’une carrosserie ?

Selon l’emplacement et la taille du garage, le futur carrossier doit prévoir des coûts de démarrage pouvant aller entre 20 000 euros et 200 000 euros. Il convient de savoir que le budget de départ inclut les investissements initiaux parmi lesquels on peut citer : La location ou l’acquisition des locaux ; L’achat de stocks ; L’achat d’équipements.

Comment choisit-on un bon carrossier ?

Pour trouver un bon carrossier, il convient de bien évaluer son expertise. Il est également possible de se baser sur sa réputation. Mais l’idéal serait de rechercher un professionnel qui a suffisamment d’expérience dans le domaine de la carrosserie automobile. Pour être certain de son choix, le client peut aussi vérifier les avis en ligne, voire demander des recommandations auprès de son entourage.

Créer mon entrepriseCréer mon entreprise

Samuel est co-fondateur de LegalPlace et responsable du contenu éditorial. L’ambition est de rendre accessible le savoir-faire juridique au plus grand nombre grâce à un contenu simple et de qualité. Samuel est diplômé de Supelec et de HEC Paris

S’abonner
Notification pour
guest

0 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Rédigé par

Samuel est co-fondateur de LegalPlace et responsable du contenu éditorial. L'ambition est de rendre accessible le savoir-faire juridique au plus grand nombre grâce à un contenu simple et de qualité. Samuel est diplômé de Supelec et de HEC Paris