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Ouvrir une maroquinerie est un projet ayant généralement un taux de rentabilité élevé. En plus d’avoir la possibilité de travailler dans un domaine qui lui plaît, l’intéressé génèrera alors un revenu intéressant.

Mais avant se lancer dans la vente d’articles fabriqués en cuir, il convient de respecter les étapes préalables à la création de l’entreprise et de prévoir tout ce dont on a besoin lors de l’ouverture du commerce.

Comment ouvrir une maroquinerie en 2025 ?

Le choix de la forme juridique compte parmi les principales démarches à effectuer lors de l’ouverture d’une maroquinerie. La réalisation de la formalité d’immatriculation de l’entreprise figure également dans la liste.

Choisir la structure juridique adéquate

Le régime d’imposition de l’entreprise dépend de la structure juridique choisie. Il en est de même pour le statut social du dirigeant. Pour se lancer dans la maroquinerie, l’entrepreneur a le choix entre le régime de la micro-entreprise et :

  • L’EURL ;
  • La SASU ;
  • La SARL ;
  • La SAS.

En optant pour le régime de la micro-entreprise, le fondateur de l’entreprise bénéficiera d’obligations comptables allégées. Il aura à accomplir également des formalités de création à la fois simples et gratuites. Mais il sera tenu de respecter un certain seuil de chiffre d’affaires pour pouvoir garder le statut de micro-entrepreneur.

Par ailleurs, le futur maroquinier peut choisir de créer une société unipersonnelle comme l’EURL ou la SASU s’il compte se lancer seul. Et il a la possibilité de monter une SARL ou une SAS s’il préfère entreprendre à plusieurs.

Accomplir les formalités d’immatriculation

Les formalités d’immatriculation s’accomplissent aujourd’hui en ligne sur le guichet unique. Tous les entrepreneurs sont tenus de se rendre sur la plateforme numérique pour déclarer leur activité et immatriculer leur entreprise.

Si le fondateur de la maroquinerie ne peut pas s’occuper de la formalité lui-même. Il a le choix de faire appel à mandataire. Le déclarant constituera alors à sa place le dossier d’immatriculation à transmettre sur le site géré par l’INPI.

Quelles sont les étapes préalables à l’ouverture d’une maroquinerie ?

Le fondateur de l’entreprise devra effectuer également quelques étapes préalables à l’ouverture d’une maroquinerie. Elles permettent de bien préparer le projet et d’éviter toute perte de temps inutile.

Mener une étude de marché

L’étude de marché constitue la première étape à accomplir avant d’ouvrir une maroquinerie. Elle permet surtout d’obtenir des informations sur la rentabilité du marché, dans une zone en particulier, en utilisant des questionnaires et en réalisant des entretiens. Grâce à ces dernières, le porteur de projet parviendra à mieux comprendre la dynamique du secteur.

Le type de client cible compte parmi les informations obtenues dans le cadre de la démarche. Dans la liste figure également :

  • Les éventuels concurrents directs ;
  • La valeur du panier moyen ;
  • Les produits les plus appréciés.

Élaborer un business plan convaincant

Un business plan efficace permet avant tout de gagner la confiance des investisseurs et de la banque. Le document est surtout élaboré pour démontrer la viabilité du projet. Il se doit alors d’être à la fois précis et clair.

Appelé également plan d’affaires, il comprend :

  • L’étude de marché ;
  • Le budget prévisionnel ;
  • Le plan marketing.

Rechercher un local adapté

Pour ouvrir une maroquinerie, il est essentiel d’accorder une importance particulière au choix du local. Il serait préférable qu’il soit situé dans une rue passante. En effet, plus il est visible, plus il attirera facilement des clients.

Trouver un financement

Il s’agit de la dernière étape préalable à l’ouverture de la maroquinerie. Le montant nécessaire à la réalisation du projet dépend surtout :

  • De la taille de la boutique ;
  • Du positionnement commercial de l’entreprise.

Outre les fonds propres, le porteur de projet peut recourir à l’emprunt bancaire ou au crowdfunding. Il a le choix également de se tourner, soit vers des :

  • Proches ;
  • Investisseurs privés.
Bon à savoir : il ne doit pas non plus oublier qu’il peut prétendre à des dispositifs d’aide à la création d’entreprise.

Quels sont les besoins à combler lors de l’ouverture d’une maroquinerie ?

La liste des besoins s’obtient en établissant un budget prévisionnel. Cette démarche s’effectue après avoir :

  • Mené l’étude de marché ;
  • Défini le concept ;
  • Choisi le local idéal.

Besoins humains

En établissant le budget prévisionnel, le porteur de projet doit tenir compte des besoins humains. Il faudra alors qu’il évalue le nombre de vendeurs et de conseillers client à embaucher. L’idéal serait de trouver des personnes passionnées par les objets en cuir, surtout lorsque l’on souhaite se lancer dans le marché de la maroquinerie de luxe.

Besoins matériels

Le maroquinier a besoin de suffisamment d’espace pour présenter les articles. Afin de mettre en valeur la marchandise, il doit se procurer également de vastes vitrines et présentoirs. Il faudra aussi qu’il consacre une partie importante de son budget à l’achat de son stock initial et aux éléments nécessaires à la vente :

  • TPE;
  • Poste de travail informatique ;
  • Portiques de sécurité.
Bon à savoir : il est conseillé également de prévoir des mobiliers et des éléments de décoration lors de l’ouverture d’une maroquinerie.

Est-il obligatoire d’avoir un diplôme spécifique pour ouvrir une maroquinerie ?

La détention d’un diplôme spécifique ne constitue pas une obligation légale lors de la création de l’entreprise. Toutefois, il est toujours préférable de suivre une formation pour décrocher un CAP ou un Bac pro en maroquinerie avant de se lancer. Pour mener à bien l’activité, il est vivement recommandé d’obtenir un diplôme en gestion.

Est-il préférable de se lancer en franchise ou en indépendant ?

Chacune de ces deux options présente des avantages et des inconvénients. Se lancer en franchise permet de tirer profit de la notoriété d’une marque. Il sera alors facile de trouver des clients. Cependant, il faudra suivre toutes les directives du franchiseur.

Ouvrir une maroquinerie en tant qu’indépendant permet par ailleurs de bénéficier de plus de liberté dans le choix des produits à mettre en vente et des fournisseurs. En revanche, il faudra déployer des efforts pour gagner en visibilité et se démarquer des concurrents.

Rappel : qu’est-ce qu’une maroquinerie ?

Il s’agit d’une boutique où l’on commercialise ou bien répare des objets en cuir, tels que des :

  • Portefeuilles ;
  • Valises ;
  • Sacs à main.

FAQ

Quels sont les diplômes qui permettent d’accéder au métier d’artisan maroquinier ?

En plus d’être minutieux et débordé d’idées, l’artisan maroquinier doit détenir un Bac pro Métiers du cuir Option maroquinerie. Mais le titulaire d’un CAP Sellerie générale ou d’un CAP Sellier harnacheur peut également se lancer dans l’artisanat du cuir. Un CAP Maroquinerie suffit également pour débuter dans le domaine.

Comment peut-on gagner de l’argent en se lançant dans l’artisanat du cuir ?

Les produits peuvent être vendus aussi bien en magasin qu’en ligne. Outre la vente et la réparation des objets fabriqués à partir du cuir, il est possible de devenir fournisseur ou d’accueillir des maroquiniers professionnels dans son atelier en vue d’améliorer leurs compétences et de développer des concepts, des idées.

Quelles sont les qualités et les compétences à avoir pour se lancer dans la maroquinerie ?

Le maroquinier doit faire preuve de créativité et d’habileté manuelle. D’autre part, il faut surtout qu’il maîtrise les outils et les procédés spécifiques à son métier. Il peut se lancer avec un CAP, mais il a le choix de poursuivre ses études jusqu’à l’obtention d’un diplôme de niveau Bac + 3. Des options de formation continue existent pour les personnes désireuses de se réorienter professionnellement.

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Samuel est co-fondateur de LegalPlace et responsable du contenu éditorial. L’ambition est de rendre accessible le savoir-faire juridique au plus grand nombre grâce à un contenu simple et de qualité. Samuel est diplômé de Supelec et de HEC Paris

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Samuel est co-fondateur de LegalPlace et responsable du contenu éditorial. L'ambition est de rendre accessible le savoir-faire juridique au plus grand nombre grâce à un contenu simple et de qualité. Samuel est diplômé de Supelec et de HEC Paris