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Le résultat financier figure parmi les éléments qui apparaissent sur :

Cet indicateur clé du dynamisme de la structure donne les moyens d’apprécier l’efficacité de la politique de financement. De même, il sert aussi à calculer d’autres ratios. De quoi donner au comptable la possibilité d’analyser plus finement les activités de la société, peu importe sa forme juridique.

C’est quoi le résultat financier ?

Concrètement, ce chiffre traduit les pertes ou les bénéfices dégagés des opérations financières. Dans la majorité des cas, il est négatif et indique donc le niveau d’endettement de l’entreprise.

En effet, cet indicateur traduit la plupart du temps le montant que la structure doit débourser pour financer ses investissements. Il faut encore considérer d’autres points, notamment les capacités d’autofinancement de l’entreprise pour connaître réellement si celle-ci est en situation de surendettement.

Tout comme le résultat opérationnel, il s’agit d’une donnée importante pour les établissements bancaires. D’ailleurs, ils seront amenés à s’y pencher dans le cadre de l’instruction d’un dossier de demande de crédit. Bien entendu, les analystes prendront en considération d’autres éléments du compte de résultat avant d’accorder ou non l’emprunt demandé.

Comment le calcule-t-on ?

Le résultat financier s’obtient en soustrayant les charges financières aux produits financiers. Comme cité précédemment, cette opération donne le plus souvent un résultat négatif puisque les charges sont supérieures aux produits. Afin de mieux apprécier la situation, il convient donc de porter son attention sur :

  • Les différents éléments inscrits dans la catégorie des charges ;
  • Ceux comptabilisés comme étant des produits.

Les éléments considérés comme des charges financières sont :

  • Intérêts liés au remboursement des emprunts ;
  • Divers frais bancaires ;
  • Pertes de change ;
  • Dotations et les provisions financières ;
  • Dépréciations des titres financiers.

En revanche, les produits financiers regroupent les :

  • Revenus tirés des créances, des placements et des titres financiers ;
  • Gains de change ;
  • Escomptes obtenus ;
  • Revenus issus des cessions des valeurs immobilières de placement ;
  • Reprises sur provisions ;
  • Transferts de charges.

Il est bon de noter que les produits financiers font intervenir les comptes 76. Toutefois, il faut également prendre en considération les :

  • Reprises sur provisions ;
  • Transferts sur charges (comptes 786 et 796).

Concernant les charges, le comptable doit porter son attention :

  • Aux comptes de classe 66 ;
  • Au compte 686 pour les dotations et provisions.

Pourquoi et quand calculer le résultat financier ?

Il est maintes fois étudié dans la comptabilité analytique parce qu’il permet de mesurer la politique financière de la société. Cette dernière parvient-elle à générer des revenus grâce à ses placements ? Arrive-t-elle à atteindre un certain équilibre financier ? À combien s’élèvent les sommes versées à la banque à titre d’intérêts d’emprunt ? Voilà autant de questions que l’on peut répondre en se penchant sur cet indicateur.

Calculer ce montant est également un passage obligé pour établir le compte de résultat. En l’additionnant au résultat d’exploitation et au résultat exceptionnel, le cabinet comptable obtiendra le résultat courant de l’exercice. Il restera à retrancher les taxes et impôts dus à l’administration fiscale pour connaître le résultat net.

Ce dernier permet d’apprécier pleinement la marge dégagée au cours d’un exercice comptable. De quoi comprendre parfaitement la situation à laquelle fait face le dirigeant. En cas de déficit, analyser les charges financières donne la possibilité de savoir si les pertes sont en partie dues à un surendettement.

Toujours est-il que les futurs dirigeants seront amenés à calculer cet indicateur dans le cadre de la création de la société. À cette occasion, ils doivent produire un compte de résultat prévisionnel afin d’étayer le business plan. En se penchant sur les charges et les produits financiers, ils sauront si leurs choix en matière de financement n’alourdissent pas excessivement la dette de l’entreprise.

Dans le cadre de la reprise de l’entreprise, le repreneur a tout intérêt à analyser la santé financière de la structure. Ce type de cession implique que les nouveaux dirigeants acquièrent aussi bien le passif que les actifs de la société.

À ce titre, ils doivent porter une attention particulière à la santé financière de l’établissement. Cette démarche permet également de mettre en relation les :

  • Investissements effectués ;
  • Performances réelles de l’entreprise.

Enfin, le comptable devra calculer le résultat financier à chaque clôture de comptes. En fin d’exercice, il lui incombe effectivement de produire le compte de résultat qu’il joindra à la liasse fiscale. Les informations fournies seront utiles à l’administration fiscale pour vérifier les déclarations émises.

Quels sont les ratios calculés sur la base du résultat financier ?

La différence entre les produits et les charges financières ne livre que peu de précisions sur l’efficacité de la politique financière de l’entreprise. Afin d’évaluer les impacts des choix effectués par les dirigeants, il est courant de calculer certains ratios.

À cet effet, le responsable calcule habituellement la répartition de la valeur ajoutée. Cet indicateur exprimé en pourcentage est égal au rapport entre les charges financières et la valeur ajoutée qu’il faut ensuite multiplier par 100.

Dans la même catégorie, il est également nécessaire de citer le poids des charges financières sur le chiffre d’affaires. Cette fois-ci, il faut faire le rapport entre les charges financières et le chiffre d’affaires que l’on multipliera par la suite par 100.
Voir aussi : La différence entre résultat comptable et résultat fiscal

FAQ

Comment calculer le résultat financier ?

En principe, ce résultat se calcule avec facilité. Il suffit de soustraire les charges financières aux produits financiers. Dans la pratique, il faut cependant s’appuyer sur une comptabilité :

  • À jour ;
  • Exempte d’erreurs d’écriture.

Il est nécessaire de se pencher sur :

  • Différents comptes de produits ;
  • Des comptes de charges.

Bien entendu, la personne chargée de calculer le résultat financier a tout intérêt à prendre les précautions nécessaires pour relever tous les éléments à considérer.

Comment calculer les produits financiers ?

Les produits financiers rassemblent toutes les recettes issues des :

  • Placements ;
  • Titres financiers.

Il faudra également prendre en compte les :

  • Gains de change ;
  • Escomptes obtenus ;
  • Cessions de valeurs immobilières de placement ;
  • Les reprises sur provisions.

Dans ce contexte, il s’agira principalement d’additionner les comptes de classe de 76, sans oublier les comptes 786 et 796. Auprès de la plupart des entreprises, cette opération donnera un résultat nul ou dérisoire comparé aux charges financières.

Comment calculer les charges financières ?

Les charges financières regroupent les montants payés par l’entreprise pour le remboursement de ses dettes. Souvent, les charges d’intérêts constituent le premier poste de dépense. Toutefois, il est également possible de citer dans cette catégorie les :

  • Frais bancaires ;
  • Pertes de change ;
  • Dotations ;
  • Provisions ;
  • Pertes issues des placements ou des titres financiers.

Dans la majorité des cas, les charges financières sont supérieures aux produits financiers. Une situation qui indique que la société est endettée.

Où trouver le résultat financier ?

Ce résultat apparaît dans le compte de résultat. Le comptable devra le calculer pour obtenir par la suite le :

  • Résultat courant ;
  • Résultat net d’impôt de l’exercice.

Il est également possible de consulter le résultat financier sur les soldes intermédiaires de gestion. Il apparaîtra alors aux côtés de nombreux autres indicateurs pour permettre d’analyser finement la santé financière de la société.

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Samuel est co-fondateur de LegalPlace et responsable du contenu éditorial. L’ambition est de rendre accessible le savoir-faire juridique au plus grand nombre grâce à un contenu simple et de qualité. Samuel est diplômé de Supelec et de HEC Paris

Dernière mise à jour le 08/11/2023

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Samuel est co-fondateur de LegalPlace et responsable du contenu éditorial. L'ambition est de rendre accessible le savoir-faire juridique au plus grand nombre grâce à un contenu simple et de qualité. Samuel est diplômé de Supelec et de HEC Paris